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Les deux fibules laténiennes de Conflans (Marne)

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Année 1975 14-2 pp. 377-389
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LES DEUX FIBULES LATENIENNES DE CONFLANS (MARNE)

PAR

Venceslas KRUTA

Le monde celtique du second âge du Fer fut toujours traversé par des lignes de force le long lesquelles s’organisaient les échanges commerciaux et les déplacements de groupes humains, quelquefois simples mouvements de guerriers en quête d’aventures et de richesses, d’autres fois migrations d’armées de colons qui s’engageaient à la recherche de nouvelles terres. Les sources historiques nous apprennent que le pôle d’attraction de ces lignes de force n’est pas toujours resté le même : l’Italie septentrionale qui le constituait aux ve et ive siècles est remplacée au me par la zone danubienne où, à la périphérie du monde hellénistique déchiré par des querelles intérieures, s’offre alors l’espoir de territoires et richesses à conquérir.

Or, tandis que les témoignages archéologiques de la première orientation furent reconnus et étudiés par les spécialistes depuis la fin du siècle dernier, ceux qui se rattachent à la seconde restent pour le moment presque inaperçus. Les raisons en sont nombreuses, mais une des principales semble être la difficulté de les discerner, car il ne s’agit plus de céramiques et bronzes grecs ou étrusques, mais d’objets appartenant à une civilisation celtique déjà évoluée et uniforme qui ne se distinguent pas toujours très bien du milieu local. Les particularismes régionaux ne se manifestent en effet au me siècle que d’une manière très discrète et sont en conséquence difficiles à reconnaître. La catégorie qui se prête donc vraisemblablement le mieux à ce genre d’observation est celle des objets d’art celtique de cette période. Ces parures, armes et garnitures de vaisselles ou de chars richement décorées sont des productions de luxe qui ont voyagé sans doute plus fréquemment que les produits communs, mais ils sont surtout plus faciles à identifier et leur origine peut être déterminée à partir de la définition des styles locaux fondée sur l’étude des séries les plus importantes.

Le cas des deux fibules présentées ci-dessous nous semble constituer un exemple de cette approche et de la contribution qu’elle peut apporter à une meilleure connaissance des rapports entre la Celtique danubienne et occidentale.

Les collections archéologiques du musée de Troyes contiennent deux objets d’un intérêt exceptionnel pour l’histoire de l’art laténien. Il s’agit

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